Francia - La Communautè de l'Anneau
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| Casa editrice: Christian Bourgois Editeur
Prima Pubblicazione: 4° trimestre 1977
Copyright: © George Allen & Unwin Ltd 1966
© Christian Bouergois éditeur 1972
Traduzione dall'inglese: F. Ledoux
Formato: Brossurato cm 15,5 x 24 - 496 pagine
Copertina: Foto dal film di Ralph Bakshi |
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Edizioni pubblicate:
1ª Edizione - 4° trimestre 1977
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Note di copertina:
La Fraternité de l'Anneau
En janvier 1970, Jacques Bergier, dans Admirations, déclarait : "Il faudra probablement que le professeur Tolkien, d'Oxford, ait le prix Nobel pour qu'on s'apercoive en France de la qualità extraordinaire de son oeuvre et de son genie. " L'amertume de ces lignes était parfaitement justifiée. Un an plus tot, les éditions Stock avaient fait paraìtre Bilbo Le Hobbitque la plupart des grands éditeurs parisiens avaient successivement refusé. Cette parution passa pratiquement inapercue, alors mème que le "phénomène" tolkien dépassait cinquante millions de lecteurs à travers le monde et que cette oeuvre faisait déjà l'objet de traductions en treize langues. Ce manque d'attention de la part de la critique et de clairvoyance chez nos éditeurs en dit long sur l'aveuglement qui domine une bonne part de notre monde littéraire. Mais n'insistons pas. Tel fut le sort de Bilbo, le hobbit et c'est déjà de l'his-toire ancienne. Voici cependant qu'aujourd'hui l'éditeur Christian Bourgois a le courage (car il en faut !) de publier le premier tome du Seigneur des anneaux, premier tome de près de cinq cents pages qui sera suivi de deux autres volumes de mème importance. Quel accueil sera réservé à ce livre dont on ne peut dire, sans crainte d'exagération, qu'il n'a pas son pareil au monde ? Le public francais sera-t-il le seul à ne pas lire ce qui mérite infiniment d'ètre lu, à ne pas reconnaìtre ce qui est admirable, à ne pas soutenir l'effort d'un éditeur qui joue généreusement son mie ? En 1936, paraissait en Angleterre le Hobbit. Euvre d'un professeur d'anglo-saxon, ce livre, qui se voulait apparemment un conte pour enfants, relatait comment une troupe de nains se mit à la recherche du Trésor de leurs ancètres, volé et gardé par un dragon, et comment Bilbo Baggins, un hobbit (petit ètre à mi-chemin entre l'homme et le lutin), les aida dans leur expé-dition. Il devait s'écouler quinze ans avant que ne soit écrit et publié la trilogie du Seigneur des anneaux qui, à partir de 1960, allait enthousiasmer collages et universités américaines avant de gagner la population toute entière des Etats-Unis et de l'Angleterre. A l'heure actuelle, en Grande-Bretagne seule, il se vend annuellement cent mille exemplaires de la trilogie. Et ce succès ne cesse de croìtre à travers le monde entier. Qu'est-ce au juste que cette trilogie ? Que raconte-t-elle et que veut-elle signifier ? Il serait difficile de résumer ici une oeuvre dont le nombre de pages dépasse en importance La guerre et la paix. L'influence des légendes nordiques y est indiscutable. Dans Le seigneur des anneaux Tolkien a inventé des mythes, des héros, la géographie de leurs pays et jusqu'aux langues et à l'écriture qu'ils emploient. C'est, si vous le voulez, une quète à travers mille et un dangers dans un royaume imaginaire où se dressent les forces de l'Ombre commandées par le Maitre Noir contre les derniers bastions de paix où le bonheur vacille et semble sur le point de s'éteindre à tout jamais. Je sais ce qu'il y a de sommaire dans ces quelques lignes, mais, encore une fois, la trilogie abonde en descriptions, aventures, paysages et personnages sur chacun desquels il faudrait longue-ment s'étendre. Et ce Magazine litté-raire tout entier n'y suffirait pas. La meilleure introduction à la trilogie serait encore Bilbo, le hobbit. Là, bien sur, l'histoire est plus simple, moins déroutante pour le lecteur qui n'est pas encore devenu un incondi-tionnel de Tolkien, mais le décor est déjà piante, les grandsthèmes esquis-sés et déjà s'ouvre à vous un univers dont la nostalgie vous poursuivra en-suite à jamais. Comment vous en dire davantage ? Faites la connaissance des hobbits. Fuyez avec eux devant les cavaliers noirs qui ròdent à leur poursuite dans le brouillard des plai-nes. Parcourez les longues galeries de la Moria, la mine infernale. Faites halte dans la forèt de Lorien, ce pa-radis des elfes où les vètements sont couleur du temps et les breuvages rafraìchissants comme l'eau du pre¬mier matin. Descendez le fleuve qui méne au domaine de Mordor et que gardent l'Horreur et la Désolation. Accomplissez tout cela et vous n'en serez encore qu'à la fin du premier tome du Seigneur des anneaux. Vous aurez cependant parcouru un long che-min : celui qui méne de la banale réalité quotidienne au monde retrouvé du réve et du fantastique. Quant au symbolisme, à chacun de le découvrir selon ses métiers. Tolkien ne prète qu'aux riches. Je parie de la richesse du cceur, bienentendu. Pourterminer, un mot de la traduction. Il s'agit là évidemment d'un gigantesque travail dont on peut remercier Francis Ledoux. J'avoue toutefois ne pas avoir compris pourquoi Bilbo Baggins, dans le livre qu'il avait traduit pour Stock, est devenu dans la trilogie Bilbon Sacquet, ni pourquoi il a adopté comme titre du premier tome "La communauté de l'anneau" plutòt que "La fraternité de l'anneau", tei que le proposait Jacques Bergier. (A dire vrai, j'aurais préféré "Les compagnons de l'an-neau" ou "La compagnie de l'an¬neau"). Mais ce sont là des détails qui n'entament en rien la valeur uni-que de cette oeuvre. En Amérique, des revues ont été fondées sur le Seigneur des anneaux. On a écrit des thèses sur Tolkien, créé des clubs au-tour de son nom. Sans aller jusque-là, verra-t-on, un jour, une maison comme les Cahiers de l'Herne consacrer l'un de ses numéros au grand écrivain anglais ? Si j'étais l'éditeur francais de Tolkien, j'en serais à la fois fier et inquiet. Cette entreprise, à contre-courant de toutes nos petites modes littéraires, n'est pas sans danger, mais elle méritait assurément d'ètre. Pour l'honneur méme de l'édition francaise. Chapeau, Monsieur Bourgois !
Jean-René Major (1972)
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Indice:
PROLOGUE
Pg. 11 I. — Des Hobbits
Pg. 20 II. — De l'herbe à pipe
Pg. 22 III. — De l'ordonnance de la Comté ...
Pg. 25 IV. — De la découverte de l'anneau
Pg. 29 Note sur les archives de la Comté
LA COMMUNAUTÉ DE L'ANNEAU
Première partie du Seigneur des anneaux
LIVRE I
Pg. 37 CHAPITRE PREMIER. — Une reception depuis longtemps attendue
Pg. 62 CHAPITRE II. — L'ombre du passe
Pg. 90 CHAPITRE III. — Trois font de la compagnie
Pg. 115 CHAPITRE IV. — Un raccourci vers les champignons ....
Pg. 130 CHAPITRE V. — Une conspiration démasquée
Pg. 144 CHAPITRE VI. — La vieille forét
Pg. 160 CHAPITRE VII. — Chez Tom Bonbadil
Pg. 174 CHAPITRE VIII. — Brouillard sur les hauts du Galgals ....
Pg. 191 CHAPITRE IX. — A l'enseigne du poney fringant
Pg. 208 CHAPITRE X. — Grands-pas
Pg. 223 CHAPITRE XI. — Un poignard dans le noir
Pg. 247 CHAPITRE XII. — Fuite vers le gué
LIVRE II
Pg. 271 CHAPITRE PREMIER. — Nombreuses rencontres
Pg. 295 CHAPITRE lI. — Le conseil d'Elbrond
Pg. 334 CHAPITRE III. — L'anneau prend le chemin du Sud
Pg. 361 CHAPITRE IV. — Un voyage dans l'obscurité
Pg. 391 CHAPITRE V. — Le pont de Khazad-Dum
Pg. 405 CHAPITRE VI. — La Lothorien
Pg. 429 CHAPITRE VII. — Le miroir de Galadriel
Pg. 446 CHAPITRE VIII. — Adieu à la Lorien
Pg. 462 CHAPITRE IX. — Le Grand-Fleuve
Pg. 480 CHAPITRE X. — La dissolution de la communauté
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